lundi 2 février 2009

Mais qu'est ce qui brille sur nos regards, ce sont des yeux noirs.

J'en ai rêvé tant et tant depuis deux mois, que je me lève et que tout soit blanc, que tout s'illumine et que tout glisse, qu'il fasse froid. Que la neige soit là.

Je n'ai pas eu à me lever pour ça, juste aller au ciné... Ressortir sous les flocons duveteux, croire que rien ne va tenir, et prendre le métro. Ressortir du métro 20 min plus tard, et voir juste une légère couche toute blanche tenter de s'imposer. Prendre le bus, sortir du bus plus tôt que d'habitude juste parce que la neige tombe et tombe ! Danser et chanter en tourbillonnant comme dans les films, se faire prendre pour une folle par les passants, et arriver chez soi, en rêvant que demain matin cette douceur soit encore là.

Et puis, deux heures plus tard, ne pas réussir à lutter contre l'appel de la neige... 22h, d'une épaisseur de 5 millimètre, la neige est maintenant haute de 4 ou 5 centimètres. Il fait désormais nuit sombre, et la neige continue de tomber dans la lueur orangée des lampadaires... Les rares gens dehors admirent, et comme moi prennent des photos. Je profite, profite de cette tendre humidité sur les joues, du crissement délicieux sous mes doc martens, de cette instabilité glissante.

La neige, la neige rend tout beau. Les gens, les objets, les maisons, les rues, les plantes. La neige est magie partout où elle passe, illumine les cœurs et les regards. La neige est juste... parfaite.

Je n'ai pu m'empêcher de la mitrailler, histoire d'immortaliser ma première neige londonienne.

*Enjoy Guys*














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